Une action syndicale a eu lieu dans différents dépôts de bus Keolis en Brabant wallon. L'entreprise privée, qui propose ses services pour le TEC partout en Wallonie, voulait se faire entendre. Ce week-end, un chauffeur a été agressé à Waterloo et est actuellement en incapacité de travail.
Pour soutenir et protester contre les conditions de travail, les chauffeurs et chauffeuses n'ont pas pris la route aujourd'hui. Ils demandent plus de sécurité.
Pour cela, le TEC doit autoriser les sous-traitants comme Keolis à modifier leurs bus. Deux idées sont sur la table : installer des cabines fermées sécurisées et mettre fin au paiement dans le bus. De Lijn et la STIB ont déjà cessé cette pratique. Les utilisateurs paient sans contact ou valident leur abonnement au moment de monter dans le bus.
Le syndicat FGTB-UBT veut faire bouger les choses. L'idée n'est pas de bloquer les bus sur une longue durée, mais plutôt de prendre des décisions pour le bien des travailleurs. Plus de 30 % des lignes TEC sont assurées par des sociétés indépendantes, ce qui en fait de nombreuses partout en Wallonie.
Il n'est pas impossible que la situation s'étende à d'autres provinces si rien ne bouge. Les perturbations seraient alors beaucoup plus importantes. Le syndicat et les travailleurs attendent maintenant une réaction du TEC.
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