Même si les structures hospitalières ont fonctionné ce mercredi, des actions de sensibilisation ont eu lieu. L'occasion pour le personnel soignant pointe des mesures qui impacteront négativement l'ensemble du personnel.
Pour les travailleurs et travailleuses en soins de santé, le temps des applaudissements lors de la crise Covid parait bien loin. Aujourd'hui, devant l'hôpital de Braine-l'Alleud, une délégation de la CSC a tenu à alerter sur les conditions de travail qui se dégradent pour le personnel soignant. Il pointe notamment la problématique des fins de carrière.
De plus en plus difficile
"Aujourd'hui, quand vous demandez à une infirmière si elle se sent capable de rester au travail jusqu'à 67 ans, elle répond non explique Evelyne Magerat, permanente syndicale CSC pour le secteur des soins de santé. Le problème qu'il y a dans les soins de santé, c'est que le personnel fait souvent des temps partiels involontaires pour pouvoir tenir le coup. Ces gens vont être clairement pénalisés."
Même action devant la clinique Saint-Pierre d'Ottignies. Si les établissements ont continué à fonctionner, la volonté des grévistes était aussi de sensibiliser les patients. "Nous sommes tous concernés, précise encore Vinciane Gelders, déléguée SETCA. On nous demande toujours plus et avec moins de personnel. Ça a donc une incidence sur les patients."
Un message globalement bien reçu par les personnes qui se sont rendues à la clinique en fin de matinée. Pour Julie Docquir, déléguée syndicale et infirmière depuis dix ans, le constat est là : le métier est de plus en plus difficile. "Ce n'était déjà pas facile au début mais c'est beaucoup plus compliqué aujourd'hui, poursuit-elle. D'ailleurs, on remarque que le métier attire beaucoup moins de jeunes qui préfèrent se détourner des structures hospitalières."
L'objectif de tous les soignants rencontrés est bien de faire en sorte que les soins de santé restent accessibles et de qualité pour tous.
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