C'est officiel. Lors de la conférence de presse suivant le conseil d'entreprise extraordinaire de ce matin, la direction de NLMK confirme la suppression de 290 emplois sur les 580 que compte le site de Clabecq.
Un plan de restructuration jusqu'en 2022
Ben De Vos, le CEO de NLMK International, et Jean-Paul De Bartolo, le directeur des ressources humaines de NLMK Europe, se sont adressés à la presse, il y a quelques minutes, dans un immeuble de Braine-l'Alleud. Ils ont confirmé ce que les rumeurs avaient déjà annoncé : la suppression de 290 emplois sur les 580 du site de Clabecq. Il s'agit de 240 ouvriers et 50 employés et cadres. Un plan de restructuration est prévu jusqu'en 2022. La procédure Renault est donc activée, mais on ne sait pas encore de quelle façon ces emplois seront supprimés.
Une fermeture a même été envisagée
Les deux hommes ont justifié cette mesure par les mauvais résultats enregistrés par l'entreprise sidérurgique russe sur son site brabançon. L'infrastructure clabecquoise serait déficitaire de 50 millions d'euros par an. "On choisit de donner un avenir à l'usine, de la rendre durable", justifie Ben De Vos. "Nous avons étudié beaucoup d'options, dont la fermeture. C'était le plus simple mais pas le plus courageux. Nous croyons à l'avenir de l'entreprise".
La volonté est de rendre l'infrastructure rentable pour 2022 en recentrant les activités sur les produits de niche conçus par le site de Clabecq. Celui-ci occupe la place des anciennes Forges de Clabecq.
Ce n'est pas la première fois qu'une restructuration a lieu chez NLMK, mais jamais de cette ampleur.
François Namur avec Florence Gusbin
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