En vue de soutenir l'agriculture biologique, Greenpeance s'est lancé dans un projet de soutien aux agriculteurs bio pour l'acquisition de terre en collaboration avec Terre-en-Vue et son pendant néerlandophone De Landgenoten. La Ferme Sainte Barbe à Orp-le-Grand fait actuellement l'objet d'une campagne de crowdfunding. Objectif : lever 40.000 euros de fonds pour accompagner au développement de fermes biologiques.
La Ferme Sainte Barbe, pionnière de l'agriculture biologique en Brabant wallon fait figure d'exemple pour le secteur, elle avait d'ailleurs ouvert ses portes au public en juin dernier. L'aventure commence en 1997-1999, Joël Lambert se lance alors à corps perdu dans le bio. Aujourd'hui, l'agriculteur récolte ce qu'il a semé : 27 hectares d'exploitation en quasi-autonomie sur lesquelles se cotoient une trentaine de variétés de légumes de saison, des céréales, des bovidés ou encore de la volaille.
Bref, une exploitation qui va à l'encontre de l'élevage belge, "fortement dépendant du soja importé", explique Greenpeace, et dont l'empreinte écologique est considérable : "réchauffement climatique, déforestation, polluation des eaux et souffrance animale". Cultiver son propre fourrage n'est pas toujours simple, cela nécessite des terres que les agriculteurs ne peuvent s'offrir qu'au prix de certains sacrifices.
Joël refuse le soja venant notamment d’Argentine. Chez lui, le soja servant traditionnellement à nourrir les animaux est remplacé par un mélange de céréales et de lupin, une culture à haute teneur en protéines qui se rapproche le plus du soja. De façon générale, il veut acheter le moins possible à l’extérieur. Il est en autonomie à 95%. D’ici peu, il le sera à 100%.
Joël Lambert utilise un mélange de céréales et de lupin pour nourrir ses bêtes, une alimentation riche en protéines qui se rapproche du soja. Sa ferme est aujourd'hui autonome à 95%, elle le sera bientôt totalement. Dès lors, pourquoi aider la Ferme Sainte Barbe? Parce qu'elle risque aujourd'hui d'être amputée de 4 hectares de terres mises en ventes par l'un de ses propriétaires. "Pour conserver l’autonomie de la ferme et pour que je puisse la transmettre à mon beau-fils Paul, l’acquisition de ces 4 hectares est cruciale", explique l'agriculteur à Greenpeace.
La moitié des fond récoltés reviendraient à Joël Lambert par le biais de Terre-en-Vue, tandis que l'autre moitié sera reversée à la ferme Klavertroef située à Scheldewindeke pour l'achat d'une parcelle de 1,07 hectare de pâturages. Pour participer à cette récolte, il suffit de cliquer sur ce lien et d'envoyer la somme désirée pour le 24 novembre au plus tard.
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