Elevage de vaches Salers, de la prairie à la boucherie

Il y a une dizaine d'années, à Glabais, dans la commune de Genappe, Frédéric Simon se lançait dans un élevage de vaches Salers. « On a commencé l'élevage de la Salers parce que c'était une bête qui me plaisait bien. Son physique, c’est une belle bête à cornes et qui vêle seule. On ne doit pas vraiment s'en occuper pour pouvoir avoir des veaux. Et c'est ça que je recherchais principalement. C’est aussi des bêtes qui s'engraissent facilement à l'herbe. Donc ça, ça nous facilite aussi la tâche. Et puis c'est plus naturel en tout cas. Et maintenant j'ai mon fils Louis qui m'accompagne dans toute cette tâche. »

Explique Frédéric Simon, éleveur à la Ferme Simon.

Ce n'est pas une espèce locale. « C’est une vache qui provient d'Auvergne, dans le Cantal et il y a quand même pas mal de cheptel en Belgique maintenant, elles s'adaptent très bien à notre climat. »

Depuis quatre ans, Louis Simon vend sa viande dans une boucherie aménagée dans la ferme. « On a d'abord commencé il y a sept ans, les colis à la ferme. On valorisait notre petit cheptel en colis. Et c'est comme ça qu'on a démarré avec une clientèle de base. Et tout de suite, ça a pris un peu plus d'ampleur. On a fait l'investissement de faire une boucherie avec grand comptoir. Et vu le débit, on travaille aussi avec des agriculteurs de la région. Comme ça, on fait travailler un peu tout le monde dans la région. Et de fil en aiguille, on peut se permettre de servir de plus en plus de monde et même des restaurants un peu partout en Wallonie. » Précise Louis Simon, éleveur et boucher à la Ferme Simon.

au départ, il y avait deux personnes qui travaillaient dans la boucherie. Mais vu la demande croissante, l'équipe s'est progressivement agrandie. « Actuellement, on est un peu plus que sept temps plein et on est onze personnes au total avec les extras et les flexi-jobs. »