L'examen du dossier du Château de Limelette a, à nouveau, été retardé d'une semaine. Le Tribunal de Commerce du Brabant wallon a remis la séance au lundi 5 mars. La raison? Le Président du tribunal a désigné un administrateur provisoire, la semaine dernière. Celui-ci prendra la place de l'administrateur délégué de l'hôtel.
Réorganisation ou mise en faillite ?
L'administrateur provisoire, Me Jean-Noël Bastenière, a une semaine pour examiner le dossier. Il s'est accordé avec le conseil de l'ONSS (l'Office national de la sécurité sociale) pour décaler la séance jusqu'au 5 mars. Le Tribunal de Commerce devait se prononcer sur la faillite de l'hôtel le lundi 19 février mais cette séance avait été reportée. En effet, l'avocat qui représente la Société Anonyme du Château de Limelette a annoncé vouloir déposer une requête de procédure de réorganisation judiciaire (PRJ). C'est notamment cette dernière que Me Bastenière est en train d'examiner. "Le projet de PRJ m'a été présenté vendredi: la requête comporte de nombreuses pistes intéressantes mais il manque encore des éléments concrets, détaille Me Bastenière. Je précise aussi qu'il y a eu un effort de la part de l'actionnaire, qui a apporté 190.000 euros pour payer le personnel" rapportent nos confrères de la RTBF.
Un Château de Limelette vide
Cette nouvelle remise dans le dossier du Château de Limelette n'enchante évidemment pas le personnel de l'établissement. "Les employés ont repris le travail mais il est urgent de prendre une décision rapidement" insiste Christophe Cruquenaire, secrétaire CSC. "Depuis vendredi, l'eau a été coupée car les factures n'ont pas été payées à temps, les voitures de société ont été reprises et certains travailleurs n'ont pas touché une partie de leur salaire du mois de janvier, comment voulez-vous que les employés travaillent correctement?" témoigne Christophe Cruquenaire.
En attendant la décision du tribunal, la grève du personnel a cessé mais les employés "ne savent plus sur quel pied danser", si une PRJ est bien déposée, le tribunal aura deux semaines pour se prononcer : réorganisation judiciaire ou mise en faillite ? Telle est la question...
Florence Gusbin
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