Suite au décès accidentel d'une habitante de Roux-Miroir dans le Bois de Beausart de Grez-Doiceau, lors de la tempête du 18 janvier 2018, de nombreux débats ont émergé. Faut-il fermer le Bois lors d'épisodes venteux ou de tempêtes ?
Pas si facile
Une question délicate que s'est posée ce jour-là la bourgmestre Sybille de Coster-Bauchau. "J'ai interpellé le gouverneur du Brabant wallon (NDLR : Gilles Mahieu) et je suis allée le voir le jour-même en lui disant : je pense qu'il faut une réflexion au niveau de la province par rapport à ce type de situation", explique-t-elle. Pour l'élue grézienne, la réponse à la question 'faut-il fermer le bois ?' n'est pas si facile. "Elle nécessite un recul et d'appréhender les différents éléments". La réflexion suit donc son cours pour trouver des moyens d'agir. "J'ai eu le gouverneur au téléphone ce lundi. Il va réunir d'urgence le conseil 27+1, c'est à dire les 27 bourgmestres du Brabant wallon et la Province et voir quels moyens peuvent être pris à l'échelle provinciale pour être cohérents. Parce qu'il ne suffit pas de dire : on ferme telle partie du territoire alors que d'autres ne le seraient pas".
En attendant, à Grez-Doiceau, l'abattage de 150 arbres du Bois de Beausart a débuté. Tous ont été jugés dangereux.
Thibault van Raemdonck et François Namur - Images : Philippe Michaux
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