Yves-Étienne Massart, pizzaïolo amateur, s'est particulièrement distingué lors du concours Belgium Pizza League organisé au salon Horecatel. Face à plusieurs dizaines de professionnels, le Wavrien s'est hissé à la 3e place de la catégorie "Pizza Teglia".
Yves-Étienne Massart est ce qu'on peut appeler un amateur éclairé... ou un professionnel qui s'ignore ! Le sexagénaire a déjà connu un parcours professionnel riche, journaliste sportif pendant une quinzaine d'années avant de diriger la communication de l'Union Wallonne des Entreprises puis de devenir consultant. Une carrière sans le moindre rapport avec... les pizzas !
Et c'est pourtant en la matière que le Wavrien s'est illustré lors du salon Horecatel, rassemblant les professionnels du monde de l'HoReCa belge au WEX, durant le mois de mars. Les meilleurs pizzaïolos du pays se sont mesurés les uns aux autres dans plusieurs catégories. Parmi elles, la pizza teglia, ou à la romaine. Une technique consistant à cuire la pâte directement sur une plaque allant au four. Une technique qu'Yves-Étienne maîtrise puisqu'il s'est classé 3e, le seul amateur en lice dans le concours. La pizza qui vaut le bronze ? Une base de crème de courge, agrémentée de feta, de mozzarella et d'un carpaccio de butternut mariné au vinaigre de cidre, aux échalotes, aux grains de poivre et au thym, de chips de coppa et de quelques brins d'aneth. Devant elle, les créations de Matthias Devos (Gand) et Mario Verrillo (Anvers), deux chefs qu'Yves-Étienne considère avec le plus grand respect.
Je fais autant de pizzas en une année que les autres concurrents en une seule journée !
Qu'est-ce qui motive cet amateur de gastronomie italienne à concourir ? "Je ne vais pas au concours pour gagner, mais j'ai besoin de pouvoir me situer, pour voir si j'ai encore une marge de progression, voir si je peux encore évoluer", explique l'intéressé.
Voilà maintenant près de 15 ans que le cuisinier amateur s'intéresse à la pizza. Tentant dans un premier temps d'en percer les mystères auprès de pizzaïolos, mais réalisant bien vite la technicité et le mystère qui entourent le plat iconique italien. C'est dans les livres et plus spécifiquement lors de formations dispensées par un ponte de la pizza à Toulouse que celui-ci acquiert sa maîtrise. Et dans les concours qu'il la perfectionne. Les avis rendus par les membres du jury n'ont pas d'égal face à l'entourage d'Yves-Étienne, toujours conquis par ses créations culinaires !
Un entourage chanceux puisque le maître de la pizza ne compte pas faire de sa passion un métier. "Ce n'est pas sans implication pour la famille, tout ça ne s'improvise pas." À 60 ans, celui-ci préfère s'y consacrer par plaisir et non se lancer à corps perdu dans une nouvelle activité qui exigerait d'être vite rentable au vu de son âge.
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