"Investir dans l'école, c'est investir dans l'avenir". Les enseignant.e.s de l'Institut de la Providence de Wavre ont organisé avec d'autres écoles des environs une chaîne humaine pour manifester leur mécontentement face aux mesures pour l'enseignement.
"On demande aux gouvernements de nous entendre et pas de nous mépriser." Voilà le message général de la part des professeur.e.s de l'Institut et des participant.e.s de la chaîne. En cette seconde journée de grève nationale, les services publics, dont l'enseignement, se joignent aux actions pour dénoncer les différentes mesures prises par les gouvernements, comme celle des 20 heures face classe, tant par l'Arizona que par la Coalition Azur : "Cela montre une méconnaissance du métier d'enseignants", nous dit Bénédicte Cardinal, professeure à l'Institut de la Providence. "Deux heures en classe représentent un long travail en amont. On va montrer notre solidarité, notre union", ajoute-t-elle.
"On a besoin d'être compris"
"Même si on a moins besoin de préparation pour les heures en classe avec l'expérience, dans ce cas-là, on s'investit dans autre chose, comme les cellules anti-harcèlement, les visites culturelles, etc.", nous confie Stéphanie Bouvier, professeure de sciences économiques. "Peut-être que maintenant on a besoin d'être compris", ajoute-t-elle. "Tous ces politiques ont oublié les moments vécus quand ils étaient en classe", nous affirme Dominique Hubert, professeure de l'Institut, "Les découvertes, les aides, les sorties culturelles, nous ne comprenons pas pourquoi nous ne sommes pas mis en valeur dans ces moments-là". Des messages qui manifestent tant le mécontentement que l'envie de renouer le dialogue avec les gouvernements.
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