Valbiom, le centre de référence wallon de la bioéconomie, a donné rendez-vous à divers acteurs communaux de la province à Genappe où un réseau de chaleur communal alimente maintenant depuis un an sept bâtiments publics.
Il y a un an, la commune de Genappe faisait le choix audacieux de troquer son ancien système de chauffage au gaz contre un réseau de chaleur communal alimenté au bois.
Douze mois plus tard, le bilan est plus que positif
« Le système fonctionne très bien. On a fait des économies substantielles, que ce soit en kilowattheures ou en euros », se réjouit un responsable communal. Les chiffres confirment cette satisfaction : la facture énergétique est passée de 100.000 euros en gaz à moins de 30.000 euros grâce au bois, tout en améliorant la régulation thermique des bâtiments publics, désormais uniformisée et plus efficace. Mais au-delà de l’aspect financier, c’est surtout sur le plan environnemental que le changement impressionne : la commune annonce une réduction de près de 90 % de ses émissions de CO₂. Une avancée majeure rendue possible par l’abandon des énergies fossiles au profit d’une ressource locale et renouvelable.
Une solution qui fait des émules
Séduite par ce modèle, la commune voisine de Mont-Saint-Guibert s’est rendue sur place pour découvrir le système installé à Genappe. « Nos chaudières commencent à être vieillottes. Nous venons voir ce qui est faisable pour l’avenir », explique un représentant communal. Mont-Saint-Guibert vise une réduction de 55 % des émissions de carbone d’ici 2030 et la neutralité carbone à l’horizon 2050, des objectifs ambitieux que ce type d’installation peut grandement aider à atteindre.
Le bois énergie, une inspiration régionale
Cette visite s’inscrivait dans le cadre du “Tour du bois énergie”, une initiative portée par Valbiome, le centre de référence wallon de la bioéconomie. L’objectif : faire découvrir concrètement le fonctionnement des réseaux de chaleur communaux au bois et inspirer les communes à développer leurs propres projets. Sur place, les participants ont pu observer le système en action, manipuler les plaquettes de bois et comprendre le réseau thermique qui alimente plusieurs bâtiments communaux. Une expérience concrète et inspirante, qui pourrait bien marquer le début d’un mouvement plus large vers une énergie publique plus durable en Brabant wallon.
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