Face aux critiques sur sa collaboration avec un refuge situé à Écaussines, la Ville de Nivelles met fin à sa convention avec l'association Opale et prépare un nouvel accord plus local, avec l’association nivelloise Un toit pour eux.
En février, la Ville de Nivelles signait une convention avec le refuge Opale, basé à plus de 60 kilomètres, pour prendre en charge les animaux errants sur le territoire communal. Une décision qui avait fait grincer des dents, notamment du côté du refuge local Un Toit pour Eux, écarté faute d’offrir une prise en charge directe des chats. "On a fait un marché public et très peu d’acteurs ont répondu. Opale était l’un des seuls", justifie aujourd’hui le bourgmestre Bernard De Ro. Mais la collaboration a vite montré ses limites : délais d’intervention rallongés, appels non décrochés, et réactivité mise à mal.
Vers un nouvel accord local
La convention avec Opale prendra fin le 18 août. Un nouvel appel d’offres est en cours, cette fois en distinguant chiens et chats. Un Toit pour Eux est à nouveau candidat, et des discussions sont en cours entre la Ville, la police et le refuge. "On espère arriver à un accord à présenter au conseil communal du 25 août", indique Bernard De Ro. Pour l’instant, les rôles ne sont pas toujours bien clairs, même pour les forces de l’ordre. Lors de notre passage au refuge Un Toit pour Eux, une policière ignorait qu’Opale était encore censé intervenir.
Le refuge local pose ses conditions
Depuis 2015, Un Toit pour Eux collabore étroitement avec la police de Nivelles-Genappe. "On intervient tous les jours. Mais quand la police appelle la commune, on leur répond d’aller jusqu’à Opale. Ça ne va pas", déplore son président, Alain Van Aelst. Le refuge, pourtant ouvert 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, avait refusé la précédente convention jugée trop contraignante, notamment en raison de normes caduques sur les cages. "Ce qui m’embête, c’est le manque de reconnaissance. La convention ne couvre même pas les frais pour un chien non pucé", ajoute-t-il. Le dialogue est désormais ouvert, mais le refuge entend faire valoir ses conditions.
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