Depuis ce week-end, on connaît le nom des trois cavaliers qui composeront l'équipe belge de dressage aux Jeux Olympiques de Tokyo. Et parmi eux, une Brabançonne originaire de Villers-la-Ville, c'est la Brainoise Larissa Pauluis. Avec son cheval, Flambeau, Larissa concrétisera dans quelques jours un rêve de petite fille. Celui de son mari aussi, Grégoire, décédé inopinément il y a un an et sans qui tout ce cheminement vers les JO n'aurait pas été possible.
La Belgique progresse
Pourtant, si les Jeux Olympiques s'étaient déroulés comme prévu il y a un an, ni Larissa Pauluis, ni même l'équipe belge de dressage n'auraient été à Tokyo. Cette décision de quasi dernière minute est due au retrait de l'Irlande et au fait que le Luxembourg n'ait pu satisfaire aux critères de qualification. Mais elle est surtout la preuve que nos cavaliers belges sont en pleine progression. "Beaucoup de couples, en Belgique, performent très bien en Grand Prix. Et la relève, chez les jeunes cavaliers, cartonne déjà en concours international", souligne Larissa Pauluis.
Modeste, l'équipe belge de dressage s'en va donc à Tokyo pour un top 8 à l'issue des épreuves qualificatives, ce qui permettrait à notre pays d'accéder au Grand Prix Spécial en musique synonyme de finale. Un résultat qui serait déjà très satisfaisant. De son côté, la cavalière de Braine-l'Alleud se montre plutôt sereine et lucide. Elle sait que son cheval est encore un peu jeune pour un rendez-vous comme les Jeux Olympiques. Ce qui n'empêchera pas la Brabançonne, une fois sur place, de profiter à fond du moment avant de revenir au Plat Pays et de tourner le regard vers Paris 2024.
Sylvain Guillaume - Images : Adrien Broze