Nous vous apprenions hier que la fonctionnaire déléguée du Brabant wallon accordait un permis pour la construction du contournement nord de Wavre. Cette nouvelle route est supposée relier le zoning nord et la RN25 pour un coût total estimé à 27 millions d'euros.
L'opposition s'est toujours montrée ferme à l'encontre de ce projet né dans les années 70. C'est sans surprise que les recours se préparent de toutes parts, tant à Wavre que dans les communes voisines.
Le bourgmestre grézien Alain Clabots a déjà clairement marqué son désaccord avec cette nouvelle voirie proche de Gastuche qui promet de "massacrer le paysage" et d'"amener un flux de voitures dont nous débordons déjà". Nul doute qu'un recours viendra de la Commune de Grez-Doiceau, de même qu'un autre de l'opposition wavrienne. Ni Ecolo, ni le cdH de Wavre ne veulent voir poindre cette voirie, l'un et l'autre dénonçant la destruction du paysage au profit d'une mobilité polluante.
La grogne vient également d'un plateforme citoyenne qui regroupe plusieurs associations, à savoir : Action Environnement Beauvechain, Adesa, les Amis du Parc de la Dyle, le Comité de Vigilance de Chaumont-Gistoux, l'Entente Nationale pour la Protection de la Nature, Epures, la Fédération Inter-Environnement Wallonie, le Groupe Sentiers de Chaumont-Gistoux, Natagora, la Plateforme citoyenne de Grez-Doiceau et les Versants de la Dyle.
Multiplier les recours, est-ce bien utile? D'après Denis Brusselmans, avocat qui a loué ses services pour une plateforme citoyenne opposée à la construction du contournement de Perwez, la réponse est 'oui'. Les recours sont déposés par ceux qui ont un intérêt
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