Prendre le vélo, un défi que de plus en plus d’acteurs du Brabant wallon relèvent grâce à Go Vélo depuis 2023. L’action menée par Pro Vélo accompagne les communes, écoles et entreprises du Brabant wallon dans la transition vers la mobilité douce.
Ce mardi, Pro Velo organisait la journée de clôture de cette édition 2025 : l’occasion de dresser le bilan, de partager les bonnes pratiques… et de rappeler que le vélo séduit de plus en plus de citoyens dans la province.
Entreprises, communes et écoles peuvent candidater, ou être sollicitées, pour participer au dispositif. Les employés qui se lancent dans l’aventure reçoivent gratuitement un vélo adapté à leurs besoins, ainsi qu’une formation théorique et pratique pour apprendre à circuler en sécurité. Un accompagnement qui lève de nombreux freins et facilite la découverte du vélo comme alternative crédible à la voiture.
Pour Benjamin Goes, député provincial en charge de la mobilité, le soutien de la Province s’inscrit dans une volonté claire :
« encourager les déplacements durables et accompagner les organisations dans leur transition ». Une aide qui permet au programme de toucher un public varié, du secteur public aux entreprises privées.
Un bilan largement positif
Pro Velo tire cette année un bilan particulièrement encourageant.
« Les entreprises sont très motivées, notamment parce que les vélos sont mis gratuitement à disposition », explique Marie Hekkers, chargée de projet.
Et les chiffres parlent d’eux-mêmes :
- plus de 90 % des participants souhaitent continuer à utiliser le vélo après le test ;
- plus de 20 % changent complètement de mode de transport principal dans les six mois.
Une évolution qui se veut révélatrice à plusieurs niveaux
La commune de Rixensart fait partie des structures qui ont tenté l’expérience. Une participation motivée, entre autres, par la gratuité du dispositif. Le test a permis de mettre en lumière plusieurs besoins en infrastructures : douches à moderniser, vestiaires à améliorer, stationnement à renforcer…
« Nos bâtiments sont vieillissants, et le test nous a vraiment permis d’identifier ce qui doit évoluer. Un bâtiment va être rénové avec de meilleures douches, une autre sera ajoutée à la maison communale, et nous allons aussi adapter le stationnement », explique Valentin Vernen, employé testeur.
À la Clinique Saint-Pierre d’Ottignies, le vélo reste marginal, notamment en raison des horaires décalés, de contraintes familiales et de craintes en matière de sécurité. Mais la participation au projet a ouvert une porte.
« Nous nous sommes lancés avec plaisir et nous pourrions reproposer le test à nos employés », affirme Marie-France Gillard, responsable planning et performance. « Les freins existent, surtout pour les femmes, mais on observe une évolution positive.»
Le succès de cette édition confirme l’intérêt du programme et son potentiel de transformation.
Un coup de pédale qui, pour beaucoup, pourrait bien devenir une habitude durable.
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