C'est aujourd'hui à 13h qu'a été lancé le grand départ des 24h vélo de Louvain-La-Neuve.
Une fois n’est pas coutume : c’est sous la pluie que s’élancent les 24 heures vélo de Louvain-la-Neuve, rendez-vous emblématique de la guindaille universitaire belge. Mais qu’importe le ciel gris — la foule, les rires et les déguisements transforment déjà la ville en une véritable marée de bonne humeur.
Entre tradition et découverte
Pour certains, c’est une première. Ils découvrent l’événement, son ambiance inimitable et ses excès bon enfant : « beaucoup de vélos, un peu d’alcool — ou l’inverse », résume un étudiant hilare. D’autres reviennent pour la énième fois, fidèles à cette célébration estudiantine devenue institution : « ça doit être mon quarantième départ », glisse une habituée, témoin de l’évolution d’un événement devenu plus encadré, plus professionnel, « comme la société en général ».
101 équipes, entre performance et folklore
Cette année, 101 équipes sont engagées, dont 41 équipes folkloriques. Sur la piste, la diversité est totale. Il y a les coureurs concentrés, les bricoleurs fiers de leurs créations et les fêtards invétérés. Mais l’esprit reste le même : la convivialité avant tout. « Il ne faut pas avoir peur de venir, il y en a pour tous les goûts », entend-on au détour d’un stand.
Quand la mécanique rencontre l’imagination
Difficile de ne pas s’arrêter devant les vélos folkloriques, véritables œuvres d’art roulantes. Le Kot Méca, fidèle à sa réputation, fait honneur à son savoir-faire technique : un gigantesque navire à pédales, avec proue crachant du vin et gouvernail mobile, attire tous les regards. « C’est un peu notre marque de fabrique, montrer ce qu’on sait faire », confie un membre du cercle, fier de la démesure de sa création. En face, le Kot à Jeux mise sur l’ingéniosité : structures détaillées, systèmes de portes, boutons et freins minutieusement intégrés pour son bus des TEC.
La rivalité entre les deux cercles reste intacte, année après année, rythmant la compétition autant que les encouragements du public.
L’esprit 24 heures, intact malgré tout
Au-delà des rivalités, des anecdotes et des déguisements, le départ des 24 heures reste une fête avant tout : celle des étudiants, des amis, et des générations qui se retrouvent. L’essentiel est déjà là : Louvain-la-Neuve, de nouveau, ne dort plus pendant 24 heures.
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