Le 121e Carnaval de Nivelles s'est tenu tout ce weekend (sans oublier les derniers rendez-vous de lundi et mardi). Plus de 700 Gilles étaient de sortie pour la Cavalcade et le Rondeau. Le tout applaudi par une foule venue nombreuse.
Mario Bros à la trompette et Luigi au tambour. Le ton est donné. Mario qui brasse un maximum de monde pour cette 121e édition du Carnaval de Nivelles. Partis de la Gare de l'Est pour arriver à la Grand-Place, Prince, Princesse, Arind'jîs, Transformers, Géants de Nivelles, lanceurs de drapeaux (d'Overijse), Rosettes, clowns à vélo, SantJordi’s band, le Mabuse Band et ses peluches, Bas les masques, Zwetekes, le Canon à confettis Bacadam, My fair Lady, Macrales de Bachere, Chtiganza, Géants du nord et autres Gugga dragons, ils ont toytes et tous ravis petits et grands pour cette Cavalcade... Mieux encore, entre deux défilés de Majorettes, on a même croisé... des Majorets (bref des hommes en kilt) !
Des anniversaires de Gilles
Qui dit carnaval dit Gilles bien entendu. Cette année, 10 sociétés, soit plus de 700 gilles, ont répondus présents comme les Gilles de l'an 2000 (et leurs 25 ans d'existence) et les Gilles de l'Apertintaille qui célébraient, eux, un royal 50e anniversaire. "Nous avons introduit un dossier complet auprès du palais pour recevoir cette appellation royale", nous explique Vincent, l'un des gilles de l'Apertintaille. "Nous attendons maintenant une réponse."
Etre gille, c'est une tradition, une fierté... qui se transmet de génération en génération. La preuve avec Ethan, le fils de Vincent. "J'ai commencé à 3 ans", nous détaille Ethan. "Et depuis, je m'amuse tous les ans avec mes amis."
Si tout a commencé vers 4 heures du matin, pour ces gilles, la journée de dimanche est loin d'être finie. Le programme est chargé. "Nous allons enfin passer avec les oranges", continue Vincent. "Ensuite, nous irons manger quelques sandwiches puis nous passerons de café en café et nous jouerons notre musique !"
Femme de gilles, un métier
Heureusement, ils peuvent compter sur leurs femmes... ou leurs mères. Etre femme ou fan de gille, c'est aussi une passion à plein temps, un métier même, comme nous le confie Hélène : "Là je porte le chapeau de mon gille pour qu'il puisse un peu se reposer. Mais c'est vrai que nous sommes à leurs côtés toute l'année. Nous attendons le carnaval avec la même excitation qu'eux."
Même ambiance, même passion et même transmission de génération en génération un peu plus loin du côté des Arlequins. Julie est venue avec sa fille. C'est elle qui remplit le panier de la petite avec ses oranges. "Comme ma mère avec moi, maintenant, je transmets tout cela à ma fille. Nous n'habitons plus Nivelles mais nous continuons à participer à son carnaval", nous dit-elle.
Sous un soleil radieux et une pluie... de confettis, ce carnaval s'est aussi ouvert sur le monde avec des musiques et des danses bien différentes (les Tambours du Burundi ont marqué les esprits). Et avec (ou grâce à) ses danseuses brésiliennes, Nivelles avait un petit air de... Rio !
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