GSK, basée à Rixensart et Wavre a retiré les mots diversité et équité de sa communication pour se conformer au décret de Donald Trump. Nous avons rencontré Jamal Amraoui, délégué principal pour la centrale générale FGTB. Il commente cette décision.
La firme pharmaceutique GSK qui emploie en Belgique 9.000 travailleurs a retiré de son vocabulaire les mots "diversité" et "équité". Nous avons contacté la firme qui nous a répondu par communiqué. "En tant qu'employeur aux USA qui a également des contrats avec l'État et le Gouvernement fédéral, GSK est assujettie aux lois, aux règlements et aux exigences des contrats gouvernementaux des USA. Nous devons rester en conformité avec l'environnement juridique des USA. Lorsque nos programmes mondiaux d'inclusion opèrent aux USA ou impliquent des citoyens américains, nous faisons une pause qui nous permet de les examiner et de nous assurer qu'ils restent conformes."
Rester attentif
Unia dénonce la décision et parle d'un très mauvais signal. Du côté de la FGTB que nous avons rencontrée, on estime que sur les sites belges, l'inclusion et la diversité sont des notions toujours bien présentes. "On n'a vu aucun changement sur le terrain", précise Jamal Amraoui, délégué principal pour la centrale générale de la FGTB qui représente une majorité d'ouvriers. "Mais bien entendu, on reste attentif."
Le délégué syndical précisant encore que la priorité pour la FGTB était le maintien de l'emploi sur les sites belges de GSK.
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