À Grez-Doiceau, le Paragolfeur, était la star du Royal Bercuit Golf Club. Cette machine innovante permet à une personne paraplégique de se mettre debout et de pratiquer le golf comme une personne valide.
Être porteur d’un handicap physique ou mental n’empêche pas de jouer au golf. C’est le message porté par l’Association francophone belge de golf qui organise, chaque mois, des entraînements spécialement adaptés. Une initiative qui vise non seulement à donner du plaisir aux participants, mais aussi à susciter de nouvelles vocations.
Ce mercredi, au Royal Bercuit Golf Club à Grez-Doiceau, les participants étaient réunis pour une nouvelle séance d’initiation handi-golf. Parmi eux, Thomas, qui a découvert le golf pour la toute première fois. Victime d’une maladie auto-immune survenue il y a dix mois, il se déplace en chaise roulante. Ses nerfs ont été détruits par la maladie et repoussent lentement, entraînant une perte de mobilité musculaire. « Je n’avais jamais touché un club de golf de ma vie, confie Thomas. C’est une vraie découverte. Sans cette machine, je n’aurais jamais imaginé pouvoir jouer. »
Cette machine, c’est le paragolfeur : une chaise roulante motorisée conçue pour le golf. Elle permet non seulement de circuler sur le parcours sans craindre les obstacles ou les terrains boueux, mais aussi de redresser l’utilisateur en position debout pour frapper la balle. « Avec un fauteuil classique, on reste assis. Là, je peux me lever et adopter une posture de jeu standard. C’est une vraie révolution », explique Thomas.
Au-delà du plaisir de jouer, la Fédération de golf insiste sur la dimension inclusive de ce sport. Contrairement à d’autres disciplines adaptées où les pratiquants restent souvent entre eux, le golf permet d’affronter ou de partager une partie avec des joueurs valides.
La Fédération organise régulièrement des entraînements dans différents clubs de la partie francophone du pays. Une façon d’aller à la rencontre des joueurs potentiels et de convaincre les infrastructures d’ouvrir leurs portes.
Un petit coup de club, mais un grand pas pour l’inclusion.
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