Il n'a que 26 ans et pourtant sa carrière de photographe de presse lui a déjà permis de croiser les grands de ce monde... Ennio Cameriere, un jeune issu des quartiers tubiziens se fait un nom dans le milieu médiatique belge.
Jean Dujardin, Pascal Obispo, Eden Hazard, le Pape Léon XIV... ce sont quelques-unes des personnalités dont le regard a croisé l'objectif d'Ennio Cameriere. À peine âgé de 19 ans, ce Tubizien d'origine fait ses premières armes dans les couloirs de La Libre. "Il n'y a pas vraiment de formation dans ce domaine", nous confie-t-il alors que son parcours scolaire se résume à deux années en école de photographie à Uccle.
Un regard singulier, du conclave au Rwanda
Au fil des ans, son regard singulier, son approche décalée et son bagou ouvrent bien des portes à ce jeune homme plein d'idées. Les rencontres se multiplient et les reportages forts s'additionnent les uns aux autres. Du point de vue du public, l'apogée de cette courte mais déjà bien remplie carrière serait la couverture du conclave en mai 2025. Quatre jours durant lesquels Ennio fuit les salles de presse pour se placer dans la foule pour couvrir l'évènement.
La carte bien remplie de clichés, le photographe rentre en Belgique avec un travail salué par ses supérieurs. Au regard du principal intéressé, le reportage le plus marquant serait plutôt cette série de clichés rapportés du Rwanda, 30 ans après le génocide des Tutsis. Un travail exposé durant plusieurs semaines à Huy en 2024.
S’immerger dans l’ombre : les maraudages auprès des toxicomanes
Depuis peu, Ennio s'infiltre dans un milieu difficile, une réalité que la société préfère parfois taire : ces associations qui viennent en aide aux toxicomanes qui se piquent parfois en pleine rue. Les "maraudages", des sorties qui consistent à disposer du matériel sain pour permettre à ces accros de se droguer à moindre risque. Des clichés difficiles à obtenir, qui demandent une approche humaine, sur un temps plus long, mais qui ont permis à Ennio d'obtenir le cliché le plus impressionnant de sa carrière : celui d'un homme, la seringue en travers de la gorge, au beau milieu de la rue.
Le palmarès du jeune photographe impressionne, la carrière s'envole, mais les pieds restent sur terre. Ennio veut avant tout continuer à travailler par passion, et s'épanouir le doigt sur la détente de son appareil photo.
Sur le même sujet
Recommandations
Gymnastique : début de saison réussi pour La Sauterelle au championnat national par équipe
La convention entre la Province et la Zone de Secours du Brabant wallon est signée
Expo : Michel d’Oultremont capture l’Harmonie entre nature et silence
Football (D1ACFF) : Tubize assure en championnat face à Virton, avant l'Union en Coupe mercredi
Tubize : le passage à niveau de la rue de la Déportation bientôt inaccessible
Ittre : Un filtre à charbon installé à la station de pompage des Hauts du Ry Ternel