L'UCLouvain a mis en place une exposition sur le folklore à travers les siècles. Une expo à voir jusqu'au 27 mars aux Halles universitaires tout simplement intitulée « Gaudeamus »... « Réjouissons-nous », en latin dans le texte !
"Que jusque tout au bord... L'on remplisse nos verres... Qu'on les remplisse encore... De la même manière... Car nous sommes les plus forts... Buveurs de blonde bière... Car nous restons... De gais wallons..."
C'est bon, maintenant que l'air et les paroles de ce que vous avez chantés plus jeunes vous sont revenus en tête, entrons visiter cette exposition sur le folklore estudiantin néo-louvaniste. Nous sommes au cœur des Halles universitaires. Et vous êtes accueillis par une volée de drapeaux des cercles et autres régionales de l'UCLouvain. "Oui il y a un petit côté Harry Potter avec ces blasons", sourit notre guide du jour, Aline Aulit, l'attachée culturelle de l'université.
D'aussi loin que remontent les archives universitaires, les étudiants ont toujours étudié certes mais ils ont aussi et surtout toujours fait la fête, chanté et célébré leur culture locale. On pourrait définir ça comme... du folklore. "En effet, ce sont des rites et des rituels qui rassemblent les gens", poursuit encore Aline. "Et tout cela fait partie de souvenirs communs d'où vient notre identité, celle de l'UCLouvain !"
À travers cette exposition consacrée au folklore estudiantin, l'UCLouvain a voulu mettre en avant la vie de ces grands élèves en dehors des cours. Et cette vie, elle a démarré dès la création de l'université en 1425, il y a 600 ans. "De tout temps, nos étudiants ont ressenti le besoin de se rassembler en fonction de leurs études mais aussi de leur région d'origine. D'où aujourd'hui, vous avez dans les rues de Louvain-la-Neuve, des mini-Doudou de Mons, des mini-carnavals de Binche ou des mini-Ducasses de Ath", avance aussi Aline.
Mon précieux !
La calotte fait véritablement partie de ce folklore. Si certains n'y voient qu'un couvre-chef en astrakan porté par les Zouaves pontificaux, ces soldats du 19e siècle, pour les autres, les étudiants néo-louvanistes, c'est une tranche de vie, une carte d'identité, un résumé de leurs années d'études. Pendant la visite, Aline n'a pas quitté la sienne : "C'est un objet précieux. On y retrouve entre autres le nombre de nos années d'études en étoile. En or pour une année réussie, en argent pour une année ratée. On peut aussi savoir si on était en couple, si on était fidèle en amitié. Sans oublier notre fonction au sein de notre cercle ou régionale."
Dans cette exposition, les étudiants, anciens ou actuels, racontent via des podcasts leurs années universitaires. Ils partagent leurs visions des lieux. "Oui, vous avez sous chaque photo, un QR Code qui vous propose un récit", poursuit Aline Aulit. "De vieux étudiants nous ont raconté le déménagement de Leuven à Louvain-la-Neuve et les tensions vécues entre Néerlandophones et Francophones. d'autres, des histoires d'amour."
Des valeurs à vivre ad fundum
Bien au-delà des guindailles, le folklore estudiantin est encore synonyme d'appartenance, à un kot, un cercle, une régionale ! Et plus que jamais avec ce folklore résonnent des valeurs comme le respect, le soutien aux plus faibles, la tolérance et la camaraderie. Des valeurs à vivre ad fundum ! A fond ou en à fond !
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