Qu'ils soient amateurs ou professionnels, ces photographes se passionnent pour les paysages du Brabant wallon. C'est à travers leur regard et leur viseur qu'ils s'expriment, à travers leurs clichés qu'ils font rayonner la beauté de notre province. Durant tout cet été, je vous propose d'aller à leur rencontre pour comprendre ce qui les inspire dans nos campagnes, dans nos villes, nos monuments, notre patrimoine, notre nature.
Ce second épisode m'emmène aux confins du Brabant wallon, à Zétrud-Lumay ! C'est dans ce village de l'entité de Jodoigne que je fais la rencontre de Jacques Coenen, 61 ans. Un pur Lumaytois, un vrai de vrai diront certains. Extrêmement actif sur les pages Facebook des différents village de Jodoigne où il distille les clichés qu'il prend du patrimoine local ainsi que d'anciennes photos de la vie locale, il m'était impossible de le rater.

La plus belle ville du monde, c'est la mienne
Son pêché mignon ? Vous l'aurez compris, c'est de capturer le patrimoine sous ses plus beaux atours. Jacques Coenen développe un regard artistique sur les édifices religieux jodoignois dont il apprécie particulièrement la construction en pierre de Gobertange. Finalement, qui ne trouve pas de charme à cette pierre blanche taillée un peu grossièrement ? En tout cas, elle semble faire l'unanimité puisqu'un deuxième village jodoignois, à savoir Saint-Remy-Geest, figure parmi les plus beaux de Wallonie. Quelque chose que Jacques se plaît à rappeler, avec un petit sourire en coin pourtant bien difficile à décrocher sur son visage.


Jacques me confie que ce qu'il préfère capturer, ce sont les photos de rue, les gens qui passent, les portraits volés. Mais le Covid a changé la donne. Très rapidement, Jacques réalise que photographier des visages masqués le mine profondément. Il est dont retourné vers son premier amour : la photo de paysage. Le Lumaytois a un sujet fétiche : la Chapelle Notre-Dame de Bon Secours de Zétrud-Lumay. Un lieu qui prête en effet à la photo. Une chapelle octogonale dont la moitié basse est en pierre de Gobertange, l'autre en briques rouge. Le tout planté au milieu des champs, avec pour seul compagnon un arbre. Ce petit monument, Jacques la photographie depuis qu'il a 7 ou 8 ans, aussi loin que remontent ses premiers souvenirs de la photo.
Une photo pour graver les mémoires
On pourrait se demander ce qui motive encore Jacques à photographier inlassablement le même bâtiment ? C'est un passionné, tout simplement. Le Lumaytois tire 50 à 100 photographies par jour, parfois même 200. Plus on en fait, plus on se passionne, raconte-t-il. Jacques incite tout un chacun à se munir de tout ce qui peut fair eun cliché, qu'il s'agisse d'un téléphone ou d'un gros réflex, et à diffuser ses clichés. Une façon d'assurer la pérennité des lieux, à en garder toujours une trace, à devenir des témoins du passé pour les générations futures.
Pour voir son interview :
Florentin Franche
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