Branle-bas de combat ce lundi matin à La Hulpe, dans le Parc Solvay. Un exercice catastrophe prenait pour cadre la Fondation Folon. Un scénario avait été mis en place durant plusieurs mois de travail, agrémenté de quelques surprises, pour tester la capacité de réaction des services d'urgence, ainsi que les équipes du musée.
Sauver les humains et l'art
Trouver les visiteurs dans le musée, les évacuer et les placer en sécurité dans un autre bâtiment, localiser d’éventuelles victimes, voilà la priorité. Un travail effectué par les équipes de la Fondation avant que les services de secours n’arrivent sur place et ne prennent le relais. Venait ensuite un deuxième objectif : sauvegarder le patrimoine et donc sauver des oeuvres de Jean-Michel Folon. Pour opérer au mieux ce sauvetage, il faut qu’un travail préparatoire ait été fourni. Les équipes de la Fondation Folon ont ainsi mis en place un ordre de priorité et des fiches explicatives pour chacune des oeuvres de l’artiste visibles dans le musée. Grâce à elles, les pompiers savaient exactement localiser les tableaux les plus importants et comment les enlever de leur support.
Une convention avec le Bouclier Bleu
Pour ce travail de sauvegarde du patrimoine, la Fondation Folon et les services du Gouverneur ont collaboré avec le Bouclier Bleu, l’association internationale chapeautée par l’UNICEF. Préserver les oeuvres artistiques et culturelles en cas de catastrophe est une tâche complexe, mais de plus en plus essentielle. Une convention entre le Bouclier Bleu et le Gouverneur du Brabant wallon a d’ailleurs été signée à l’issue de cet exercice. Une mise en scène que tous les services concernés vont maintenant analyser et débriefer pour en tirer toutes les conclusions nécessaires et les pistes d’amélioration pour l’avenir. Elles serviront à d’autres institutions muséales du Brabant wallon qui mettent aussi en place des plans de sauvetage du patrimoine. C’est le cas de la commune de Beauvechain ou du Musée L.
François Namur - Images : Patrick Lemmens
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