Une quinzaine de jeunes de cinquième et sixième secondaire ont fait leur rentrée ce lundi à la Smile School. Il s'agit d'un nouveau type d'enseignement. Ici, les jeunes sont formés pour réussir leur jury central mais ils reçoivent surtout les clés pour se développer personnellement, trouver du sens et avoir une longueur d'avance dans leur vie active.
"Je m'ennuyais dans l'enseignement classique"
La plupart des élèves se sont tournés vers la Smile School car ils ne trouvaient plus leur place dans l'enseignement général que ce soit à cause du manque d'attention ou encore du rythme, trop lent pour certains comme nous l'explique Elise Demuynck. "Le côté social a toujours été compliqué pour moi. Dans ma classe, je ne me suis jamais sentie intégrée car tout le monde avait son petit groupe d'amis et moi pas car ils étaient dans d'autres classes. J'ai aussi eu du mal au niveau intellectuel car c'était trop lent. Je m'ennuyais beaucoup, je terminais souvent avant les autres donc je faisais finalement pas grand chose en classe et même pour travailler à la maison, je ne faisais pas grand chose non plus parce que je comprenais très vite".
La Smile School offre à ces étudiants un enseignement hybride qui leur permet de jongler entre des cours traditionnels et des apprentissages moins conventionnels. "Durant la crise sanitaire, on s'est rendu compte que pour certains élèves qui avaient des facilités de compréhension et qui avançaient vite, quand on faisait quelques heures de cours par jour à l'école et puis qu'ils avaient du temps libre à la maison, ils pouvaient avancer à leur rythme et ils dégagaient ainsi du temps pour tout ce qu'ils voulaient faire. On s'est donc inspiré de ce modèle pour plus d'épanouissement avec lundi, mardi et vendredi à l'école et mercredi, jeudi pour leur travail en autonomie, les travaux de recherche, les stages d'observation et aussi le job étudiant", nous explique Anne-France Pottier, enseignante et fondatrice de la Smile School.
Delphine Gheysen - Images : Arnaud Dedier
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