Plus de 500 élèves des sept écoles provinciales du Brabant wallon se sont retrouvés ce lundi matin en visioconférence avec le réalisateur et militant écologiste français, Yann-Arthus Bertrand. Une séance de questions-réponses a été organisée pour échanger sur son dernier film "Legacy, notre héritage".
"Il y a de l'espoir"
Durant une heure, chacune des sept écoles a posé deux questions. Il en ressort que les élèves se questionnent beaucoup sur leur avenir. "Est-ce que l'homme va arriver à changer la situation dans laquelle on se trouve ?", voilà le genre de questions posées ce lundi matin.
Pour Robin, élève de 6ème en option technicien en environnement à l'IPET Nivelles, cette visioconférence le questionne sur sa part de responsabilité et sur ce qu'il peut amener pour aider à améliorer les choses. "Si je pouvais agir dès aujourd'hui, j'essaierais de changer notre manière de produire et de consommer. Essayer de consommer de façon plus raisonnable et plus logique en fonction de nos besoins."
Malgré une situation qui semble aller dans une seule direction, le message de cette matinée prônait donc l'espoir de pouvoir encore changer les choses si on s'active dès à présent.
Des projets durables mis en place au sein de l'école
"L'IPET Nivelles est une école tournée sur toutes les options environnement et écologie et c'était donc une évidence de participer à cette visioconférence et faire prendre conscience aux élèves de la beauté de notre planète bleue", nous explique Carine Servranckx, directrice de l'IPET Nivelles. En plus de soutenir ce genre d'initiatives, l'école met aussi en place depuis plusieurs années des projets durables.
"Nous avons créé une mare pour amener plus de biodiversité, pour accueillir des plantes et des animaux par exemple. Il y a aussi des hôtels à insectes et des ruches. Dernièrement, les élèves ont planté une vingtaine d'arbres fruitiers afin de consommer des fruits directement à l'école", nous apprend Catherine Waterkeyn, professeur de sciences à l'IPET Nivelles. L'école a aussi décidé de changer sa chaudière au mazout en passant à une chaudière au bois.
Delphine Gheysen - Images : Dominique Tournay