Kalani, c’est le projet du Genvalois Bruno Van Steenberghe. Après avoir travaillé durant près de 20 ans dans l’industrie textile, énormément voyagé et vu de près toutes les dérives du secteur, ses impacts écologiques et sociaux aussi, il a décidé de créer sa propre marque de linge de maison et de la doter de valeurs fortes. Kalani propose des produits labelisés bios, éthiques et même vegans. Pour aller plus loin dans la démarche, Kalani a choisi de ne pas verser dans les modes et leur court-termisme, qui incitent à renouveler souvent les stocks et pour les clients, à acheter plus souvent. Les couleurs et les matières se veulent intemporelles. Bruno Van Steenberghe a également beaucoup réfléchi à la façon la plus durable d’établir la production de sa gamme. Ainsi, les produits à base de lin européen sont conçus dans une usine belge, mais un certain nombre d'articles dont le coton est la matière première sont confectionnés en Inde. Au niveau du coût écologique, mieux vaut faire venir un conteneur rempli de produits finis plutôt que de matière première.
Nominé pour un prix durable
Si Kalani propose des articles haut de gamme, leur prix reste très abordable, car Bruno Van Steenberghe a choisi de réduire les intermédiaires en vendant directement via son webshop. Un rapport direct avec les clients qui plaît et permet de se rendre compte que ceux-ci attachent beaucoup d’importance à la philosophie de la marque. Kalani a également convaincu le jury du prix Sustainability Professional 2022. Bruno Van Steenberghe en est finaliste francophone et certainement le petit poucet. Il fait face aux responsables durabilité d’Ikea et de la Fevia, la Fédération belge de l’industrie alimentaire. Les votes publics sont ouverts jusqu’au 23 février.
François Namur - Images : Dominique Tournay