Ce vendredi, la Ville de Jodoigne et Natagora ont signé une convention visant à préserver le site du Pré Saint-Jean, une zone humide riche en biodiversité, qui longe le tracé du contournement de Jodoigne.
Le dialogue où tout le monde gagne
Alors que les premiers coups de pioche ont été donnés en début de semaine, le contournement de Jodoigne aurait bien pu ne jamais voir le jour. D'abord opposés autour du projet, la Ville et Natagora sont finalement parvenus à trouver un terrain d'entente. Il y a deux ans, l'association de protection de la nature retirait son recours en annulation déposé auprès du Conseil d'État suite à l'ouverture d'un dialogue avec les autorités communales.
Le résultat de ces discussions, c'est la gestion du site par Natagora. 5,7 hectares de terrain - potentiellement 6 hectares selon le tracé défini pendant la phase 2 du chantier du contournement - comprenant une cariçaie (des arbres qui baignent dans un terrain humide), un étang à réhabiliter, des clairières ou encore une aulnaie. Natagora sera chargé de deux missions : préserver la biodiversité du Pré Saint-Jean et lui donner une dimension pédagogique.
Redorer un site à l'abandon
Seulement connus par les plus anciens Jodoignois, la nouvelle réserve était auparavant plus connue sous le nom de "Peupleraie", en raison des peupliers qui l'occupaient. Bien moins connue des plus jeunes, la réserve, pourtant situé à moins de 500 mètres du centre-ville, devrait retrouver une nouvelle jeunesse et attirer les élèves et les curieux en quête de découverte sur la nature, sans jamais devenir un parc, précise toutefois Natagora.
Florentin Franche - Images : Patrick Lemmens