Les commerçants ont finalement été entendus. La Première ministre l'a annoncé ce jeudi sur le coup de 13h : il sera possible de faire ses courses à deux et sans limite de temps à partir de lundi. Une bouffée d'air pour les commerçants dont la période des soldes s'avère jusqu'ici catastrophique.
"Malgré le masque et la distanciation, c'est de nature à inciter les consommateurs à profiter des bonnes occasions qui restent. Les stocks sont encore importants dans beaucoup de magasins et il est essentiel pour les commerçants de les écouler pour reconstituer les liquidités nécessaires à l'achat de la collection d'hiver", indique l'UCM.
Des mesures insuffisantes pour sauver les meubles pour le SNI
Du côté syndical, on se réjouit nettement moins de la nouvelle. Le SNI pose la question : "Mais pourquoi donc attendre lundi ? Cela fait perdre encore un weekend pour les commerçants ! C'est incompréhensible ! ". Le chiffre d'affaires des commerçants est jusqu'ici inférieur de 40% à une année dite normale. La semaine de soldes restante ne permettra, selon le SNI, pas de résorber le retard.
Une solution s'offrait alors : prolonger la période. Celle-ci n'a pas été entendue, le syndicat des indépendants s'en désole : "Nous sommes conscients que cela demande une adaptation de la loi. Il est cependant regrettable que le parlement ne puisse pas se réunir pour en discuter. Avec les moyens techniques actuels, cela doit pouvoir se faire sans difficultés"
Florentin Franche