Il y a une quinzaine de jours, l'intercommunale du Brabant wallon obtenait un prêt de 80 millions d'euros de la Banque européenne d'investissements. L'in BW double la somme dans le cadre d'une cinquantaine de chantiers sur ses sites pour l'exercice 2018-2022. Une partie de l'argent sera alloué au "revamping" et au déménagement d'une quinzaine de recyparcs du Brabant wallon tandis que le Centre Monnet, racheté en 2015 par l'intercommunale, aura droit à des travaux en vue de baisser sa facture énergétique.
Une nouvelle génération de recyparcs
Baudouin le Hardÿ de Beaulieu, directeur général d'in BW, indique que 10 recyparcs vont être réaménagés suivant la même configuration que le parc de Chaumont-Gistoux, le plus récent détenu par la structure. Cela signifie qu'un bras surélevé donnera accès aux conteneurs pour faciliter le dépôt des déchets pour les visiteurs et éviter aux agents de ramasser les ordures qui n'atteignent pas la benne. Les recyparcs seront également agrandis pour pouvoir accueillir une palette de déchets plus importants, l'in BW en recycle 22 catégories différentes dont la frigolite qui occupe un volume important. Dans le cas de 5 autres recyparcs, la commune ne souhaite plus qu'ils poursuivent leurs activités sur leur site actuel, ils seront donc déménagés à proximité, parfois sur le terrain adjacent. Beaudouin le Hardÿ rassure : les anciens parcs resteront ouverts aussi longtemps que les nouveaux ne sont pas sur pied.
Un Centre Monnet plus vert
Outre les recyparcs, le Centre Monnet bénéficiera de quelques aménagements. Véritable coeur de l'intercommunale, l'ancien centre de recherche de Shell accueille également une trentaine d'autres entreprises qui nécessitent un laboratoire. Dans un souci d'écologie et de confort pour ses locataires industriels, l'in BW entamera au printemps 2019 une transformation du système de climatisation très énergivore de ses bâtiments. À l'heure actuelle, l'air de certains locaux est renouvelé de 30 à 40 reprises par heure, une nécessité pour garder l'air sain du temps où Shell menait ses recherches mais qui n'est plus d'actualité. L'investissement serait amorti en à peine 6 à 7 ans, selon les estimations du directeur général de l'intercommunale. Des travaux de terrassement seront également effectués pour ouvrir une partie des locaux souterrains vers l'extérieur, avec potentiellement l'espace pour 150 à 200 employés supplémentaires.