Depuis 2010, la Région wallonne a adopté un nouveau décret pour la gestion des cimetières. Cela passe notamment par une durée réduite des concessions ou encore l'exhumation de tombes laissées à l'abandon. Derrière cela, la volonté affirmée de ne plus agrandir les cimetières. Il faut donc récupérer de la place.
Sur la commune de Ramillies, c'est le cas au cimetière d'Autre-Eglise. 250 tombes vont devoir être exhumées à partir de la fin du mois de février. On ne procède évidemment pas à une exhumation au hasard. Cela fait l'objet d'une procédure bien définie. Les tombes qui n'ont plus été entretenues depuis des années par exemple ont été recensées. Des avis ont été envoyés aux familles. En cas d'absence de réponses, un avis d'exhumation est alors signifié.
Dans le cimetière d'Autre-Eglise, c'est un travail colossal qui est attendu avec les 250 exhumations. Il sera géré par une société extérieure avec l'aide de certains ouvriers communaux. Ils sont 6 sur la commune à avoir reçu une formation pour les exhumations. C'est le cas de Nicolas Pierot qui a été gâté lors de sa première exhumation : "On ne sait pas toujours sur quoi on va tomber, et pour la première fois, c'était un cercueil en polyester. On a dû faire appel à Xavier Deflorenne, le monsieur cimetière en Wallonie, pour nous aider."
Informer la population
Pour le moment, les ouvriers sont en pleine construction d'un deuxième ossuaire au cimetière d'Autre-Eglise. Il va recueillir les ossements des 250 exhumations programmées. Pour la commune, ces exhumations ont un coût à savoir 250 euros par exhumation. D'autres aménagements sont prévus comme une végétalisation des allées. Des mesures qui seront présentées à la population ce jeudi à 20h en l'église d'Autre-Eglise.
Caroline Leboutte - Patrick Lemmens
Recommandations
Image
Wavre : une chaîne humaine contre les mesures de l'enseignement
"Investir dans l'école, c'est investir dans l'avenir". Les enseignant.e.s de l'Institut de la Providence de Wavre ont organisé avec d'autres écoles des environs une chaîne humaine pour manifester leur mécontentement face aux mesures pour l'enseignement.
Image
Le service d'accrochage scolaire, itinéraire bis vers une scolarité accomplie
Le Service d'Accrochage Scolaire du Brabant wallon ou "SAS BW" permet à des jeunes de 12 à 18 ans en décrochage de retrouver un chemin vers la scolarité. Un accompagnement alternatif qui porte ses fruits depuis près de 20 ans.
Image
La convention entre la Province et la Zone de Secours du Brabant wallon est signée
Une nouvelle convention de collaboration qui couvre la période 2025-2030. L'accord formalise et renforce dix années de coopération pour les interventions sur les incendies et les interventions médicales d'urgence.
Image
Genappe : Le succès des ateliers numériques de la ville
La Ville de Genappe vient de lancer des ateliers numériques afin réduire la fracture numérique et renforcer l'autonomie 2.0 de ses seniors. Un public qui se sent souvent abandonné quand il s'agit d'utiliser son téléphone portable ou un ordinateur.
Image
Waterloo : la première maison de fertilité a ouvert ses portes
Depuis début septembre, un lieu inédit a vu le jour à Waterloo : la première maison de fertilité de Belgique. Ici, tout est pensé pour accompagner les femmes et les couples dans leur santé reproductive, avec une approche humaine et pluridisciplinaire.
