Prairies, pommes de terre, ou encore maïs. Toutes les cultures ont subi la sécheresse de ces dernieres semaines. Au moment de la récolte, les agriculteurs constatent les dégâts. Et les pertes sont lourdes. Les agriculteurs ont rédigé un premier constat de ces dégâts dans l’espoir d’être indemnisés par le Fonds des Calamités agricoles.
Un premier constat
Date du sinistre : printemps-été 2018.
Cause du dégât : sécheresse.
Après des jours sans pluie, les agriculteurs ont rédigé leur premier constat, à Jodoigne.
Les cultures les plus touchées? "Incontestablement, les prairies" nous informe Philippe Nihoul, du Service public de Wallonie. Mais les priaires sont loin d'être les seules impactées. La majorité des culture a subi des pertes : 50% de perte pour les prairies. 40% pour les pommes de terre. 35% pour le maïs.
Ces estimations ont été calculées par la commission agricole de constatation de dégâts aux cultures. Un premier calcul réalisé sur le terrain. "Nous ferons un second constat le 1er octobre prochain. Si des agriculteurs estiment qu'ils ont perdu beaucoup plus que la moyenne que nous avons constaté sur le terrain, nous recalculerons au cas par cas sur base des chiffres apportés par l'agriculteur lui-même."
Un évènement exceptionnel
Pour le moment l’IRM a reconnu cette sècheresse comme évènement exceptionnel. Pour que les agriculteurs touchent des indemnités, le gouvernement wallon doit, quant à lui, reconnaitre le phénomène comme calamité agricole. Mais le processus vers une reconnaissance de calamité agricole est long. Le phénomène sècheresse de l’année passée, par exemple, est toujours en phase de processus de reconnaissance. Les agriculteurs wallons devront donc prendre leur mal en patience et espérer que l’été prochain soit plus clément.
Florence Gusbin - Images : Philippe Michaux