Malgré la crise sanitaire causée par le Covid-19, la Croix-Rouge n'a jamais cessé d'aider. Elle distribue, toujours, des colis alimentaires, gratuits ou à petits prix aux familles dans le besoin. Une aide essentielle qui l'est encore plus aujourd'hui, au vu du nombre croissant de demandes.
Plus d'une centaine de familles aidée
C'est à Archennes, dans la commune de Grez-Doiceau, que les marchandises invendues du Colruyt d'Ottignies arrivent chaque jour. Et les équipes de la Croix-Rouge s'activent pour trier les produits afin de constituer des colis alimentaires à distribuer aux familles brabançonnes wallonnes dans le besoin. Un travail de titan qui n'a jamais stoppé même durant la période de confinement. "Les bénévoles de plus de 65 ans ont été écartés pour des raisons de sécurité, on a donc du se débrouiller sans eux même si ils trépignent d'impatience de revenir nous aider" explique Michèle de Bellaing, vice-présidente de la Maison Croix-Rouge Ardennes Brabançonnes. C'est toute une nouvelle organisation qui a du être mise en place. Aujourd'hui, les bénéficiaires doivent attendre dehors avant de rentrer, un par un, afin de venir récolter leurs denrées alimentaires. Une aide qui est, évidemment, la bienvenue dans ces temps de crise.
120 familles viennent chaque semaine récupérer des colis alimentaires gratuitement. Près de 200 autres bénéficient de nourriture à moitié prix chaque mois. Des chiffres qui grimpent à mesure que le confinement se prolonge. La Croix Rouge s’attend à une augmentation de la demande d’ici un ou deux mois. "Les personnes qui avaient besoin d'une aide alimentaire avant, en ont encore plus besoin aujourd'hui, explique Isabelle Convié, coordinatrice de l'aide alimentaire pour le Brabant wallon. Et les nouveaux arrivants sont ceux qui avaient un peu d'épargne au début du confinement mais qui n'ont plus rien vu la prolongation de celui-ci." L’organisation bénéficie de soutien mais les ressources sont loin d’être éternelles. La Croix-Rouge se prépare donc à faire face afin d’aider le plus de personnes possibles.
Florence Gusbin - Images : Dominique Tournay