Six ans après les importantes inondations qui avaient touché la commune de Rebecq, les autorités communales ont commémoré ces évènements tragiques. L'occasion aussi de faire le point sur toutes les actions réalisées depuis lors dans la prévention et la lutte contre les inondations.
En 2010 comme en 1916
C'était le 14 novembre 2010, Rebecq subissait d'importantes inondations. 6 ans plus tard, les autorités communales de Rebecq ont inauguré un site de repères de crues, comme la commune voisine de Tubize l'avait déjà fait. "Nous trouvons important d'avoir une marque, une référence, une mémoire pour ne pas oublier, pour pouvoir s'organiser, pour que les gens prennent toute la mesure de ce qui a été vécu à l'époque. Pas un trauma mais une mémoire utile", glisse Dimitri Legasse, le bourgmestre. Cette marque a été installée à côté de celle indiquant le niveau d'eau atteint lors des inondations du 30 décembre 1916. Une crue quasi similaire à celle de 2010. Le niveau de l'eau avait atteint, là aussi, un mètre cinquante dans le centre du village.
Gagner du temps
Depuis les inondations de 2010 et celles de janvier 2011, la commune a travaillé pour lutter contre ces épisodes climatiques. "Trois zones d'immersions temporaires ont été réalisées, sans oublier des fascines, le curage des fossés et d'autres choses plus anecdotiques mais importantes pour gagner du temps", explique Dimitri Legasse. Ces trois zones de rétention d'eau permettent de piéger un volume d'eau important qui permet de gagner quelques heures précieuses en cas de fortes pluies et de crue des cours d'eau. De quoi éviter d'importants dégâts en centre ville comme ceux de 2010 : ceux-ci sont estimés à près de 10 millions d'euros. Certains habitants avaient tout perdu, à l'époque.
François Namur - Reportage : Thibault van Raemdonck et Philippe Michaux