Le nombre de crémations est en constante évolution en belgique et à Court-Saint-Étienne, une équipe de bénévoles qui dépend du vicariat propose des temps de prière pour accompagner le défunt dans son dernier voyage.
En cette période de Toussaint, le souvenir de nos proches disparus prend une résonance particulière.
En Belgique, la manière de leur rendre hommage a profondément changé ces vingt dernières années : en 2024, près de 70% des funérailles se déroulent dans un crématorium. Un chiffre qui traduit une évolution des mentalités, mais aussi une adaptation des lieux à la diversité des attentes des familles.
Au crématorium de Cour-Saint-Étienne, la cérémonie reste un moment essentiel. Ce lieu offre la possibilité de célébrer la mémoire des défunts selon la philosophie ou la religion que chacun souhaite. Pour les familles attachées à la foi chrétienne, une dizaine de bénévoles officiants assurent des célébrations personnalisées. "Nous recevons les familles, nous parlons de la vie du défunt et nous préparons ensemble une cérémonie à son image et ce depuis 14 ans", explique Mercedes Steed, coordinatrice de l'équipe de bénévoles.
Être là pour les familles, les soutenir dans le passage difficile de la perte, et offrir un instant de paix avant l’adieu. "Ça m’apporte énormément, dit un autre officier. Ce partage nourrit le cœur. C’est une façon de donner de son temps et de faire rayonner un peu de lumière dans la douleur." En somme, la crémation n’efface pas le rituel.
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