10 obstacles jonchent un parcours de 5 kilomètres au Château d'Hélécine. Voilà en substance le principe des Air Games imaginés par Simon Trussart et Colin Goubau de la startup wavrienne Denali. Seulement, ces obstacles ont d'unique qu'ils sont des structures gonflables géantes. La plus imposante est un toboggan de 13 mètres de haut sur 34 mètres de long. Le 6 mai prochain, 3.600 participants tenteront le challenge. Le parcours est accessible dès 12 ans, il faudra tout de même débourser 30 euros pour les 500 premiers tickets puis 40 euros jusqu'à 5 semaines avant le jour J, 50 ensuite et enfin, 60 euros sur le lieu-même de l'événement.
Un concept unique en Europe
Course à travers des boudins géants, saut sur des plate-formes ou encore la traversée d'un couloir dans lequel il faut ramper, ces obstacles sont tout droit calqués sur des émissions de télévision. Total Wipeout, Intervilles, ou, plus récemment, Ninja Warriors, ont inspirés les créateurs des jeux. Le concept est totalement inexistant en Europe, c'est donc la Belgique qui sert de terreau pour la naissance d'une nouvelle forme de sport ou de loisirs. Il est plutôt question de divertissement, car même si l'exercice est physique, il n'y a aucun chrono, ni classement. À la clé, c'est le fun qui récompense les participants.
Des châteaux gonflables dans le château d'Hélécine
Fruit d'une collaboration entre Denali Outdoor Events et la Province du Brabant wallon, le parcours traverse les extérieurs du Château d'Hélécine, l'occasion de découvrir un lieu historique sous un angle nouveau. Au total, ce sont 8 dates durant lesquelles les jeux ont lieu ; 4 d'entre elles en Wallonie, 3 en Flandre et la première à Bruxelles le 22 avril.
L'événement connaît un succès sans précédent puisque 7.400 places ont déjà trouvé un acquéreur, bientôt complétées par 5.000 pré-inscriptions alors que seules 3 dates ont été ouvertes au public. Les organisateurs sont optimistes et voient plus loin : déjà contactés par une vingtaine d'entreprises étrangères en Europe, ils imaginent, pourquoi pas, poser leurs structures gonflables dans différents pays européens pour la deuxième saison.
Florentin Franche - Images : Patrick Lemmens