Depuis quelques années déjà, le 8 mars, une marche est organisée dans les rues de Louvain-la-Neuve pour dénoncer les inégalités persistantes entre les hommes et les femmes dans le monde. Mais aujourd’hui, la marche a pris une dimension particulière puisqu'une jeune étudiante de l'UCL, victime d'une agression en février dernier est venue témoigner du parcours du combattant que doivent emprunter les victimes au sein des universités pour être entendues et défendues.
Lorena a pris son courage à deux mains pour témoigner
Il y a quelques semaines, un inconnu mal intentionné s'est introduit par ruse dans le logement de Lorena sur le campus de l'UCL. La jeune étudiante a réussi à fuir et s'en tire avec une grosse frayeur, mais surtout avec le traumatisme de quelqu'un qui a échappé au pire.
Depuis, cette jeune étudiante soutenue par ses congénères dénonce le parcours du combattants des victimes. Elle parle de son expérience au sein de l'ucl qui, selon elle, ne met de structures suffisamment efficaces en place pour intervenir rapidement en cas d'agression sexuelles. Autre son de cloche du coté de l'UCL. Pour les autorités universitaires, les structures existent bien. La faiblesse éventuelle du système résiderait plus dans la communication que dans l'inefficacité des services d'aide aux victimes. L'UCL renforcera-t-elle sa communication, spécialisera-t-elle davantage ses services d'aide aux victimes ? C'est en tout cas ce que les étudiants présents cet après midi revendiquaient.
Nathalie Wacquez - Images : Samuel Francis