Il a 20 ans, vient de Ramillies et se passionne pour les chevaux depuis tout petit. Quentin Vaerman se destine à une carrière d'artiste équestre. Ce métier ne vous dit peut-être rien, pourtant vous devez forcément les connaître. Ils sont présents lors de spectacles équestres ou dans les cirques, guident les chevaux, les font danser ou les chevauchent parfois debout. Ces artistes travaillent avec le vivant, une discipline qui demande donc beaucoup de pratique et une relation particulière avec les chevaux.
Cheval et homme ne font qu'un
Quentin Vaerman se spécialise dans deux branches de l'art équestre : le travail monté et le travail en liberté. À travers ses représentations, le jeune veut montrer la relation qu'il a avec ses chevaux. En liberté, ceux-ci peuvent s'en aller mais ils reviennent pourtant vers lui, c'est ça qui crée la magie de l'art de Quentin Vaerman.
Cette magie, le public du salon du cheval de Paris l'a vraisemblablement ressentie. Le 8 décembre dernier, le Brabançon remportait la finale du concours amateurs Equi'Star, une véritable consécration pour celui qui se considère encore comme un semi-pro. Pour franchir l'étape suivante, devenir un véritable professionnel, Quentin estime qu'il doit parvenir à l'autonomie financière, mais ce rêve ne semble plus si éloigné. Depuis Paris, les contacts se multiplient et les contrats s'intensifient.
En arriver à ce stade n'était pourtant pas chose aisée, et le chemin reste long et difficile. L'artiste équestre soigne particulièrement son image, notamment avec l'aide de Cindy Pagnoulle, sa photographe. Elle le suit dans la plupart de ses déplacements pour le photographier sous son meilleur jour et, chaque jour, le passionné alimente son compte Instagram pour gagner en notoriété et décrocher, pourquoi pas, le contrat qui signera officiellement le début de sa carrière professionnelle.
Quentin Vaerman sera présent lors du Wallonie Equestre Event à Libramont en avril 2020 : infos et réservations
Florentin Franche - Images : Adrien Broze