La Cour de Cassation a tranché en faveur de l'État belge : les anciens travailleurs des Forges de Clabecq peuvent tirer un trait sur les 18 millions d'euros de créances auxquels ils avaient droit suite à la faillite des forges en 1997. En près d'un quart de siècle, seuls 47% des montants liés à la fermeture du site ont été versés aux travailleurs.
18 millions d'euros bloqués sur un compte restaient à partager entre la curatelle et l'État belge. En mars 2020, la justice belge avait déjà rendu sa décision. L'État belge récupérera l'intégralité de la somme. Seul un pourvoi en cassation pouvait encore modifier cette issue mais la Cour de cassation a débouté la semaine dernière les anciens des forges. Avec pour conséquence la fin d'une lutte acharnée, sans aucun recours possible devant la justice.
Encore de maigres espoirs pour les anciens
Les anciens lancent une ultime bouteille à la mer à destination du monde politique : "Il y a un bénéfice énorme qui est fait en ce moment sur le site des anciennes forges. Une petite partie pourrait revenir aux travailleurs. On ne réclame pas tout mais quand même une partie."
Les anciens espèrent par ailleurs trouver un peu de consolation sur la vente des terrains de l'ancienne cokerie de Vivorde, arrêtée en 1986. "Le procès suit son cours et ça devrait mieux se terminer pour nous", indique Michel Walravens, l'un des anciens des forges impliqué dans la lutte depuis 24 ans.
F.F.