En marge de la 9ème marche pour le climat, l'Association Générale des Etudiants de Louvain (AGL) a dénoncé le manque de sévérité dans les mesures environnementales de l'université. Anaïs De Munck, présidente de l'AGL, estime que l'institution "ne met vraiment pas ça en avant. C'est une petite cellule mise sur le côté qui prend très peu de décisions concrètes, des décisions à petite échelle, à échelle individuelle alors qu'il faudrait faire ça à une échelle plus grande".
L'organisation estudiantine suggère d'instaurer un cours complet sur les questions climatiques à un moment donné du cursus des étudiants de Louvain-la-Neuve pour mieux comprendre les enjeux de cette problématique. Retirer les touillettes en plastique pour le café n'est qu'un "projet court-termiste", selon la présidente de l'AGL.
Une UCL plus active qu'auparavant en matière environnementale
De son côté, l'UCLouvain en la personne du recteur, Vincent Blondel, précise que le rôle de l'UCLouvain est multiple. Notamment, "en matière de recherche et, donc, ça dépend des sources de financement, en matière d'enseignement et en matière d'engagement". Le recteur rappelle par ailleurs l'engagement de Jean-Pascal Van Ypersele, vice-président du GIEC, présent lors de la manifestation de ce jeudi à Louvain-la-Neuve.
En matière de réduction directe d'émissions de CO2, l'institution a déjà opéré une baisse de plus de 30% à travers "des investissements de rénovation de bâtiments qui sont à plus de 10 millions d'euros chaque année, donc un investissement très important. [...] Ces différentes dimensions sont encore plus marquées que par le passé", conclut Vincent Blondel.
Florentin Franche - Reportage : François Namur - Images : Adrien Broze