Une salle de relaxation, un fauteuil de massage, un pouf moelleux, une lumière tamisée, des travailleurs assoupis et détendus, voici ce que l'on a découvert chez CSM, une société spécialisée dans les études cliniques du Brabant Wallon.
Le bien-être des travailleurs : une manière de prendre soin de son entreprise
Des employés non stressés sont des travailleurs plus efficaces, plus concentrés, plus créatifs. Les relations entre collaborateurs sont aussi meilleures lorsque les travailleurs sont reposés. Tout bénéfice pour l'employeur: moins de burn out, une loyauté plus grande, moins d'accidents.
Serge Boulanger, informaticien dans l'entreprise pharmaceutique de Louvain-la-Neuve depuis 5 ans, a senti ses qualités de travail et de vie grandement améliorées depuis l'installation de la salle de relaxation il y a 1 an.
20 minutes de pause suffisent amplement
Parfois, sortir prendre l'air ou boire un café ne suffisent pas à surmonter le coup de pompe du début d'après-midi. Pouvoir se reposer sans crainte d'être stigmatisé ou pénalisé renforce les liens avec la société.
Les dirigeants des entreprises qui ont installé ce système sont donc gagnants à tous les coups puisque la tant redoutée erreur humaine est plus facilement évitée.
Isabelle Bertaggia, directrice des ressources humaines, témoigne : "du moment que le travail est fait, il n’y a aucun inconvénient à ce que les gens utilisent ces installations de relaxation, si ces personnes en retirent des bénéfices et qu’elles retournent travailler plus détendues plus efficaces, pour moi c’est tout bénéfice. Il existe un lien évident entre bien-être et productivité".
Dormir au travail, c'est encore tabou
Alors qu'à l'étranger, la sieste fait partie des mœurs, peu d'entreprises belges ont fait le pas de favoriser les pauses pendant le temps de travail. Peut-être serait-ce une bonne piste de réflexion pour promouvoir le bien-être au travail et par voie de conséquence dans le reste de la société.
Les mentalités évolueront peut-être mieux si on y réfléchit à tête reposée !
Nathalie Wacquez - Images : Simon Jossem