C’est inédit, c’est par caméras et écrans interposés que le concours Worldskills se déroule cette année. Cette compétition met aux prises des jeunes talents issus des filières qualifiantes des métiers techniques et technologiques. Guillaume Hermans y représente actuellement la Belgique. Tout se réalise à distance. Pour Guillaume, c'est depuis Ophain-Bois-Seigneur-Isaac que le concours se joue.
Ils goûtent eux-mêmes !
Frédéric Deroppe, l’expert international pour la Belgique n’avait jamais connu ce genre de dispositif qui implique une grande adaptation. Impossible, par exemple, de goûter les plats réalisés. Ce sont donc les candidats et notamment Guillaume Hermans, le compétiteur belge, qui goûtent eux-mêmes leurs assiettes, en compagnie de leur expert respectif. Les candidats doivent faire preuve d'honnêteté, mais sont enclins à être plus sévères envers eux-mêmes.
Un travail d'équipe
Bien installé dans la cuisine de l’Espace del Goutte, le site événementiel de son papa à Ophain-Bois-Seigneur-Isaac, Guillaume Hermans doit enchainer les épreuves durant trois journées, comme les concurrents des six autres pays impliqués. Des épreuves très variées qui testent toutes les facettes et les compétences des jeunes cuisiniers. Pour faire face à ces épreuves et thématiques, Guillaume s’est préparé durant de nombreuses semaines. Pas seul, mais entouré de son expert, de l’équipe Worldskills et de plusieurs coachs dont le Wavrien Curtis Mulpas, un grand habitué des concours en tant que candidat. Ensemble, ils ont testé et validé des recettes et ils ont aussi peaufiné les techniques. Par exemple pour cette épreuve : Guillaume doit découper des pommes de terre de façon extrêmement précise, mais le légume n’a été dévoilé que quelques heures avant le concours.
Les résultats du concours seront connus ce mardi. En septembre, Guillaume participera aussi à l’Euroskills, le concours européen. Celui-ci devrait bien avoir lieu en présentiel à Graz en Autriche. Le jeune cuisinier y ambitionnera une médaille. Il s’entraînera jusqu’à fin août avec son équipe pour y arriver fin prêt.
François Namur - Images : Philippe Michaux