Le coronavirus se transmet-il particulièrement à l’école ? Pour répondre à cette question et bien d'autres, une grande étude épidémiologique vient d'être lancée à l'initiative de la Fédération Wallonie-Bruxelles et en collaboration avec trois universités dont l'UCLouvain. Des tests vont être menés dans huit écoles. Et la première d'entre elles, c'est l'école Saint-Léon à La Hulpe, où les prélèvements ont débuté ce jeudi.
Répondre à des interrogations
Chaque participant devait absorber du sérum physiologique et puis le recracher dans un récipient après l’avoir fait circuler en bouche pendant quelques instants. Il s’agissait là du premier test salivaire d’une série de six qui seront effectués pendant plusieurs semaines. Cette étude de grande ampleur doit répondre à plusieurs interrogations. Des questions que se posent les enseignants au quotidien.
Plusieurs semaines de prélèvement et d'analyse
Au total, ce sont près de 150 enfants de primaire et une quarantaine de membres du personnel de l’école Saint-Léon qui participent à ces tests. Cela sur base volontaire et totalement anonyme. 75% des effectifs de l'établissement ont donné leur accord. Pour cette première étape de l’étude, en plus du test salivaire, les participants devaient remplir un formulaire permettant de rassembler un maximum d’informations. Et puis un peu de sang était prélevé à chacun, au bout du doigt. Les tests étaient effectués par des étudiants en médecine et en pharmacie. L’étude se veut multidisciplinaire : elle rassemble les compétences d’épidémiologistes, de biostatisticiens, de virologues, des infectiologues, des médecins scolaires. Après plusieurs semaines de prélèvements sur le terrain et puis d’analyse, il faudra du temps avant de connaître les résultats.
François Namur - Images : Samuel Francis