Le week-end dernier, plusieurs habitants nivellois se sont plaints de vols de drones au-dessus de leur jardin. Ces plaintes ont notamment fait réagir sur les réseaux sociaux le bourgmestre Pierre Huart : "Je soutiens totalement l'exploration de la troisième dimension mais il y a des règles à respecter". Alors, avec un drone, peut-on tout faire ?
Deux catégories de drones
Pour faire simple, il existe deux catégories de drone. Ceux qui pèsent moins de 250 grammes et ceux qui pèsent 250 grammes et plus. Ces derniers sont encadrés par différentes règles comme la possession d'un certificat par exemple. "Selon la réglementation, on ne peut pas survoler les personnes non-impliquées dans certains cas et les rassemblements de personnes", nous explique Matthieu Gérard, CEO de l'European Drone School. En plus des règles qui interdisent de voler au-dessus de chez son voisin sans son consentement, il y a aussi le respect des zones géographiques. "Dans ce genre de zones, les règles sont aussi particulières. Il y a, par exemple, les aéroports. À Zaventem, c'est une zone qui est protégée contre tout trafic aéronautique. Pour pouvoir voler dans cette zone, il faut parler avec la tour de contrôle. Les drones ne peuvent donc soit pas du tout voler, soit voler à une hauteur limitée par exemple."
En cas de non-respect, des sanctions existent
En cas de non-respect des règles d'utilisation et de vol avec un drone, les personnes impliquées peuvent être sanctionnées. Selon l'appréciation de la Direction générale Transport aérien (DGTA), ça peut aller du simple avertissement au retrait de certificat et dans certains cas, les prévenus risquent une amende qui peut s'élever à plusieurs milliers d'euros.
Delphine Gheysen - Images : Dominique Tournay