Il y a tout juste un an, un convoi humanitaire de 10 véhicules quittait le Brabant wallon à destination du camp d'Idomeni, à la frontière gréco-macédonienne, où plus de 12.000 réfugiés étaient restés bloqués.
5 tonnes de dons ainsi qu'une équipe médicale et de bénévoles avaient pu aider des familles et beaucoup d'enfants à tenir le coup un peu plus longtemps. Mais voilà, deux mois plus tard le camp d'Idomeni a disparu. Ce qui n'a pas empêché l'association rixensartoise de conserver des contacts dans cette région. Dans quelques jours, un semi-remorque de 70m3, rempli de nouveaux dons, repartira ainsi sur place pour une nouvelle opération urgente.
Un travail différent
Contrairement à l'an dernier, ce sont cette fois plusieurs équipes qui partiront de Rixensart à partir du 29 mars afin de distribuer les dons sur place en fonction des besoins. Il faut savoir que par rapport à 2016, la situation est toujours aussi désastreuse pour les réfugiés qui sont à présent répartis dans des camps sauvages, plus petits et plus disparates.
Le travail de l’association "Les Enfants d'Idomeni" sera donc différent. Celle-ci privilégiera diverses interventions type "commando" à travers 4 équipes de 6 personnes qui se relaieront durant trois semaines et qui seront soutenues par un groupe permanent sur place.
Sylvain Guillaume et Mathieu Baugniet