Un mois à l'arrêt pour l'horeca : une mesure "injuste et incompréhensible" pour l'UCM. Pour la principale organisation patronale francophone, ce mois va pousser des milliers d'indépendants et de chefs de PME à la faillite ou à la cessation. C'est le mois de trop.
"Injuste et incompréhensible"
Suite aux mesures prises par le gouvernement fédéral, vendredi dernier, l'UCM est en colère. "Il est incompréhensible de porter le fer là où les contaminations ne sont pas avérées" écrit l'UCM dans un communiqué adressé à la presse. Pour la principale organisation patronale francophone, il faut une politique sanitaire volontariste et cohérente avec des indicateurs fiables. En effet, l'UCM est convaincue que ni les restaurants, ni le milieu de travail dans les PME se sont des lieux de transmission du virus.
Il est certain que la nouvelle période de fermeture de l'horeca n'est pas reçue de manière positive dans ce secteur qui a déjà, beaucoup, souffert durant le confinement et même après. "Combinée à la généralisation du télétravail, cette mesure fait des centres-villes un désert et vide les commerces, continue l'UCM dans son communiqué de presse. Une chape de plomb s'abat sur la société et crée un climat anxiogène, qui achève l'événementiel et la culture et décourage toutes les dépenses de consommation et d'investissements." Ce mois de fermeture est visiblement le mois de trop pour ce secteur qui était déjà au bord de la faillite.
F.G.