Souvent considérée comme une manière de voyager à l'étranger, le Wwoofing est un moyen pour d'autres de recréer un lien avec la nature. Sur une petite parcelle de terrain de Nethen, une exploitation maraîchère d'un hectare, les citadins défilent pour plonger les mains dans la terre et retrouver voire découvrir cette sensation tout-à-fait unique.
C'est notamment le cas de Garance, une jeune étudiante en droit qui a est venue apporter un premier coup de main à Galipac asbl, l'association qui exploite le terrain. Y ayant pris goût, Garance est revenue les années qui ont suivi pour "décompresser et ne réfléchir à rien à part désherber et ramasser les légumes", comme le décrit la jeune femme. Comme l'indiquent les études de la jeune wwoofeuse, ce n'est pas au maraîchage qu'elle se destine, malgré l'amour qu'elle porte à sa ferme d'accueil et à la pratique.
Quand il n'y a pas de ferme, il y a des tentes
La ferme Galipac a justement cette particularité de ne pouvoir acueillir de woofeurs dans un bâtiment en dur. Ceux qui font le choix d'y venir font le choix de dormir en tente à deux pas du champ. Pas de quoi freiner les mains volontaires qui y trouvent un sentiment de rapprochement avec la terre. La ferme grézienne est d'autant plus un choix naturel qu'elle pratique une agriculture biologique et aidée de quelques ânes et d'un cheval. Son nom d'ailleurs est le résultat de la contraction des deux premiers wwoofeurs de la ferme : les ânes Galipette et Paco !
Ceux qui sont tentés par l'expérience n'ont qu'à se rendre sur le site http://galipac.be/ et prendre contact avec son exploitante, Léa Corroy.
Florentin Franche - Images : Adrien Broze