Cette fois, c'est ferme et définitif ! La 40ème édition des 24h vélo de Louvain-la-Neuve n'aura pas lieu. Une réunion s'est tenue mercredi entre les autorités communales, l’UCL, les étuditants du CSE, la police, les pompiers et les services médicaux. Résultat : la décision d'annuler a été prise et ce malgré les promesses de subsides. Pour rappel, c'est le surcoût lié aux exigences de sécurité qui a entraîné cette situation, le CSE Animations ne pouvant pas se permettre financièrement de payer la facture excédentaire (on parle de 100 mille euros pour cette édition au lieu de 20 mille euros habituellement consacrés au volet sécuritaire).
Le bourgmestre pense déjà à l'édition 2017
Ce matin, nous avons joint le bourgmestre d’Ottignies-LLN pour obtenir une réaction à ce sujet. Selon Jean-Luc Roland, 2 points ont mené à l’annulation de cette édition des 24 heures : tout d’abord, le surcoût lié à la sécurité, et d’autre part, le problème de mise place des 3 zones festives qui devaient être délimitées. Pour le surcoût, la question était réglée car le ministre Collin ainsi que d'autres pouvoirs publics et des sponsors privés pouvaient injecter de l’argent. Restait l’installation des zones : au départ, 2 zones étaient prévues, une 3ème a été envisagée. Le CSE proposait de l’installer entre l'Aula Magna et le lac. Le bourgmestre lui avait émis l’idée de l’installer sur la place Sainte-Barbe mais elle était jugée trop loin de la course pour le CSE. L’idée de la Grand-place a aussi été examinée mais jugée trop compliquée. Jean-Luc Roland "estime maintenant qu’il faut revenir aux fondamentaux des 24 heures à savoir une course. Il faut garder l’esprit de cet évènement folklorique tout en se préparant à devoir assurer une sécurité accrue autour de l'organisation dans le futur. Selon lui, le dialogue est très bon avec les responsables du CSE Animations. Tout le monde, y compris lui, marque de la sympathie pour cet événement. Les 24 heures avaient déjà été complètement redessinée lors du décès d’un étudiant et l’événement avait connu alors une belle évolution. Jean-Luc Roland dit ne pas vouloir brader la sécurité. Sa volonté est d’avoir une édition en 2017.
Caroline Leboutte et Mathieu Baugniet.