Le Comité de concertation a démarré sa conférence de presse à 16h ce vendredi, plus tôt que prévu. Et pour cause : le gouvernement fédéral a choisi de suspendre toute décision pendant encore une semaine. Depuis plusieurs semaines, la Belgique est sur un plateau, on observe même une légère hausse des chiffres ces derniers jours, notamment en termes de lits occupés dans les hôpitaux. "En pleine tempête, il ne faut pas décoller. Les chiffres actuels ne nous permettent pas d'assouplir les règles en vigueur. Ce serait irresponsable", a déclaré le Premier ministre, Alexander De Croo.
Une non-décision qui fait écho aux déclarations d'Alexander De Croo cette semaine, estimant qu'il faudrait encore se serrer la ceinture duant le mois de mars pour pouvoir profiter d'avril et mai.
Le Premier ministre s'est adressé aux secteurs en crise, à l'horeca, à la culture, à la jeunesse. "Nous entendons vos voix", a-t-il déclaré, "nous mettons tout en œuvre pour retrouver ensemble cette liberté".
Le Ministre-Président wallon s'est montré interrogatif sur l'évolution des chiffres : "Nous ne savons pas si nous sommes au début d'une troisième vague. Si c'est le cas, c'est exponentiel, ça va aller très vite". Elio Di Rupo indique que des mesures adéquates pourraient être prises si troisième vague il y a, justifiant notamment la suspension des mesure d'une semaine.
Les arrêtés qui régissent le couvre-feu en Wallonie ne seront pas renouvelés au-delà du 1er mars, a indiqué le Minsitre-Président wallon. Automatiquement, à partir de ce lundi 1er mars, le couvre-feu sera donc restreint de minuit et 5h du matin, au lieu de 22h à 6h matin tel que c'est actuellement le cas. Ce sera également le cas au nord du pays. En revanche, la Région de Bruxelles-Capitale maintient le couvre-feu entre 22h et 6h.
Florentin Franche