Les trois principales formations syndicales et la Sogepa se rencontraient ce mercredi 20 février dans l'après-midi. Au terme de longues discussions, un accord a finalement été trouvé.
290 emplois sur les 576 que compte l'usine de Clabecq sont menacés par un plan de restructuration. La direction entendait bien épargner 3,5 millions d'euros par le biais du gel des salaires, au détriment des travailleurs. C'est sur ce point que les syndicats refusaient de négocier, exigeant que le volet salarial soit abandonné par les dirigeants de l'entreprise sidérurgique.
Murée dans le silence depuis l'annonce du plan industriel, la Sogepa, bras droit financier de la Région wallonne et actionnaire à 49% de NLMK Belgique, a finalement trouvé un terrain d'entente avec les organisations syndicales.
L'effort sur le salaire des travailleurs ne pourra pas dépasser 3 millions d'euros par an et l'indexation est maintenue, de même que les marges d'augmentation des salaires. La prime trimestrielle versée aux travailleurs est garantie jusqu'au 30 juin 2020, d'après La Libre.
Toutefois, les travailleurs ne consentent pas à lever la grève entamée en début de mois, ceux-ci se disent insatisfaits des mesures avancées aujourd'hui. L'annonce des quelques avancées de la réunion de ce mercredi a même créé quelques frictions au sein du personnel, les 290 ouvriers et employés menacés par la restructuration s'estimant toujours écartés des discussions.