Le mois dernier, Elodie Orbaen a décroché les championnats du monde d'handi-grimpe à Paris. C'était son second titre mondial, après celui obtenu il y a deux ans en Espagne. Un sacre conquis de haute lutte : "Le niveau augmente tellement vite que l'on est obligé de suivre le mouvement. Si on se repose sur nos acquis, on se fait dépasser. Du coup, cette année, j'avais tout de même beaucoup plus d'heures d'entrainement par semaine" précise la grimpeuse de Louvain-la-Neuve qui a été élue mérite sportif de sa ville, il y a quelques semaines.
Un encadrement plus pro
Malgré le peu de médiatisation de l'handi-escalade et donc le manque de sponsors, l'athlète de 33 ans peut compter sur l'encadrement de Bestrong, la fondation de Mont-Saint-Guibert lancée par Charles Caprasse pour venir en aide aux sportifs. Elodie Orbaen : "En tant que sportif, on est pas spécialement formé pour monter un dossier de sponsoring, pour se vendre. C'est quelque chose qui nous arrive tout d'un coup, qu'il faut pouvoir gérer. J'ai la chance d'être suivie par Bestrong depuis 3 mois. C'est vraiment une chance d'avoir des gens qui croient en moi, qui sont derrière moi pour m'aider à évoluer et me donner à fond". La néolouvaniste vient aussi de signer un contrat mi-temps de sportive de haut niveau avec l'ADEPS.
Un suivi nécessaire pour aborder les prochains objectifs de la grimpeuse : les championnats d'Europe 2017 et les manches de Coupe du Monde.
François Namur - Reportage : Sylvain Guillaume et Adrien Broze