Il y a 10 ans, la ville de Nivelles prenait le pari sur la création d'un groupe "circulation". L'idée ? Réunir tous les acteurs nécessaires afin de prendre une décision rapide et efficace concernant la mobilité. Un pari gagné.
Autour de la table
Chaque mois, le groupe circulation se réunit afin de discuter des requêtes reçues. "Chaque riverain peut nous envoyer une demande, que ce soit pour le placement d'un miroir à un tournant dangereux ou l'installation d'une place de parking pour personne handicapée", explique Serge De Selys Longchamps, commissaire de police et membre du groupe circulation. Autour de la table : la commune, la police, le service des travaux et même les gardiens de la paix. Chaque opinion compte. "Lorsqu'on reçoit une demande, c'est une requête d'un particulier avec un intérêt particulier. Notre rôle est d'objectiver la demande, de voir si celle-ci en vaut réellement la peine et de transformer ainsi, l'intérêt particulier en intérêt plus global", témoigne Pierre Huart, bourgmestre de Nivelles.
Un bilan plutôt positif
Sur les 10 ans, 1600 demandes de riverains ont été analysées. "Analysées" ne veut pas dire "réalisées", ces 1600 demandes ont été discutées autour de cette fameuse table et ont, ensuite, reçu une réponse positive ou négative. Parmi les aménagements réalisés : un kiss & go, des emplacements réservés aux personnes handicapées, des zones de déchargement pour les livraisons, des chicanes afin de limiter la vitesse ou encore la création de plusieurs zones "30". Bref, de nombreux petits aménagements qui facilitent la mobilité de tous les jours. Un enjeu crucial dans cette société où la voiture est de plus en plus présente et la mobilité ne cesse de se complexifier.
Florence Gusbin - Images : Samy Lamloum